stress au travail

Stress au travail

Cette rentrée littéraire foisonne d’ouvrages concernant le stress au travail.  En voici quelques-uns :

« Nous étions des êtres vivants » de Nathalie Kuperman. Ed.Gallimard

« Retour aux mots sauvages » de Thierry Beinstingel. Ed. Fayard

« L’enquête » de Philippe Claudel. Ed. Stock

« Plan social » de François Marchand. Ed. Le Cherche Midi

« Crise au travail et souffrance personnelle » d’Isabelle Méténier. Ed. Albin Michel… « Le travail repose désormais sur des principes gestionnaires visant à satisfaire des actionnaires et entrainent des effets psychosociologiques tels que  la déshumanisation, l’absence de solidarité et donc, la défiance et la solitude des salariés. » Extrait. 

…Où lorsque travail implique rentabilité, exploitation et absurdité ; en lieu et place de l’épanouissement, l’humanité et l’échange constructif.

Le travail représente un élément central de la construction de soi, de l’autonomie, et de l’accomplissement personnel. Il semblerait cependant, que dans bien des cas, ce mot nous renvoie à sons sens étymologique premier : « Objet de torture ». (Travail vient de Tripalium en latin).

Sans aborder le thème dramatique de l’exploitation des enfants et autres populations à l’étranger, rappelons que la France est le 3ème pays pour les dépressions liées au travail, comme elle occupe aussi  la 3ème place en terme de productivité horaire. 13% des 6000 salariés interrrogés disent « travailler d’une façon qui heurte leur conscience professionnelle » : Enquête Samotrace « Santé et Travail n°065  Janvier 2009.

Autres sources de stress : Des sentiments d’injustice et de frustration lorsque nos efforts ne sont pas reconnus ; en lieu et place d’encouragements, d’octroi d’une promotion ou d’une formation, les gens témoignent d’exacerbation de la compétition, de mutations forcées, de désorganisation entre les services, de luttes de pouvoir, ou même de harcèlement. (Rappelons que le « harcèlemnt moral au travail » est maintenant un délit puni par la loi du 17 juillet 2002).

Nos conseils de base :

Ne pas tout miser sur le travail. Cultiver ses amitiés, sa famille, avoir un hobby et une bonne hygiène de vie.

Savoir se détendre, respirer, rire, jouer ; s’entourer de gens positifs. Savoir dire stop ou non lorsque l’on se sent épuisé et que le travail déborde sur la vie personnelle. Favoriser le dialogue, la convivialité et la solidarité.

Apprendre à se connaître : Quels sont nos besoins, nos envies, nos limites? ; sommes-nous à notre juste place?

Comment communiquer et s’affirmer.

Enfin, lorsque la situation au travail devient trop difficile à supporter, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. Le chef d’entreprise a l’obligation légale de préserver la santé physique et mentale de ses salariés. Parallèlement au DRH, les grandes entreprises disposent de délégués syndicaux, de représentants du personnel et du Comité d’hygiène (CHSCT) et d’un relais sur un médecin du travail tenu au secret professionnel. La Hotline Psy dont le n° doit être affichée est aussi souvent une soupape de sécurité.

Autres solutions : consulter un psy en ville spécialisé dans la gestion du stress , ou à l’hopital aux départements « Souffrance au travail ». Liste sur le site www.atoutsante.com. La psychologue Marie Pezé a été la 1ère a créer en 1997 une consultation spécialisée en HP. Bien d’autres ont suivi dans la France entière. Dans tous les cas, l’essentiel est de ne pas rester isoler.

Patricia Serin. Octobre 2010

 

 

 

 

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