Astrid témoigne :
« Infirmière », je suis rentrée dans ce métier par passion. Je l’ai adoré! Le rythme effréné, les gardes de nuits qui se prolongent par manque de personnel, la souffrance impossible à soulager parce qu’il manque toujours le traitement dans la pharmacie de l’hôpital, que l’interne de service n’est pas là… j’ai affronté tout cela comme un bon petit soldat, soucieuse d’être fidèle à ma vocation. Une vie de famille s’est enchainée avec le parcours du combattant de tout jeune parent débordé. Mon corps m’a alertée mais je ne l’ai pas écouté, toute absorbée par ce tourbillon de la vie où j’avais l’impression de vivre alors que j’oubliais l’essentiel.
Puis la goutte d’eau : un jeune-homme qui décède en pleine nuit, l’incompréhension, la lâcheté de certains, l’impression d’être fautive, le regard des parents…. j’étais comme hagarde, incapable de sortir le moindre mot, prise de vertige… je me suis crue plus forte que tout cela. Au bord du suicide, seule la pensée de mon petit-garçon m’a maintenue en vie. J’ai cru mourir.
Après deux ans de soins, des antidépresseurs, et un bilan de compétences, je reprends pieds tout doucement. J’ai abordé de nombreux sujets en psychothérapie, et je me dirige aujourd’hui vers une formation de réflexothérapeute, tout en ayant repris un mi-temps dans un laboratoire d’analyses médicales« .
Ce témoignage est à l’image des nombreuses personnes sujettes au Burn Out, que je reçois en consultation.
Définition :
Le Burn-Out ou syndrome d’épuisement professionnel, est un état de fatigue, voir de dépression, résultant d’une longue exposition au stress Au départ associé aux catégories professionnelles aidantes (travailleurs sociaux, travailleurs médicaux…), il est désormais reconnu qu’il touche tous les types d’emplois. Les premières recherches sur le syndrome d’épuisement au travail sont attribuées au psychiatre et psychothérapeute Herbert Freudenberger, en 1974. Cependant, le concept de Burn-Out est posé dès 1959 par le Français Claude Veil.
Littéralement, Bun Out, signifie que l’on brule de l’intérieur.Cette flambée ressort et nous consume totalement, nous laissant sans énergie ; vidé, tant physiquement que psychologiquement.
Dans notre société, l’hyperactivité est valorisée. Un coup d’accélérateur a été mis avec les nouvelles technologies ou l’on peut être joint à tout moment sans jamais avoir un moment de répit, un espace d’intimité et de ressourcement. L’explosion des emplois précaires et la hausse des exigences de rendements sont également responsables. Le Burn-Out est malheureusement une issue de plus en plus fréquente à une situation de mal-être dans le travail, qu’il soit professionnel ou familial. Le ministère de la santé, alerté par les remontées alarmistes des CHSCT* et du milieu médical, a même envisagé que le B-O soit reconnu maladie professionnelle. *(CHSCT : définition, rôle et missions du CHSCT
droit-finances.commentcamarche.net/…/1512-chsct-definition-)
Près de 13 % des actifs encourent un risque de Burn-Out, selon un sondage du cabinet Technologia auprès de 1 000 personnes.
Plus de 3 millions d’actifs présentent le risque élevé de subir un « Burn-Out », selon l’étude rendue publique le 22 janvier 2014 par le cabinet Technologia, spécialiste de la prévention des risques professionnels.
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Le Burn Out est actuellement l’objet de nombreuses publications exposant les causes et les remèdes à ce fléau.
Quelques mots éclairants de Loïc Raynal, auteur du livre Péninsule :
« Le Burn-Out relève avant tout d’une problématique identitaire. D’une philosophie mort-née, d’un idéal empêché, d’une étoile éteinte… »
« Pour être allé très loin (dans le doute et le questionnement, le plus loin possible à l’intérieur de moi), j’ai vécu cette expérience comme un « Jugement final » : que décides-tu ? T’arrêter là ? Mourir ou continuer et décider de vivre ? Ainsi, ai-je « découvert » que vivre relève d’une décision. Le BURN OUT est une convocation à devenir Soi. Il appartient à Soi de décider. De vivre. Et de décider de sa vie, de son sens, de sa valeur et d’accepter ses limites, ses doutes, sa vulnérabilité. » « Péninsule » (http://www.peninsule.net/).
« Mon entreprise allait fermer et dans ce contexte, j’ai dû assumer un surcroît de travail et de responsabilités qui m’ont conduite progressivement à l’épuisement, à la dépression puis à la tentative de suicide »
Le corps parle : somatisation, épuisement, crise d’angoisse…. celle-ci étant majorée par la peur du chômage si l’on ne tient pas la route.
Les personnes ayant vécu un Burn-Out l’affirment : il y a un avant et un après. Avec le recul, elles prennent conscience de l’absurdité du système dans lequel elles s’étaient enfermées.
Les causes :
Les causes du Burn-Out sont variées : journées de travail longues, surcharge de travail, pression des délais, travail monotone, perte de sens…
Cette maladie se déclenche suite à une exposition constante et prolongée au stress au travail, qu’il soit professionnel ou domestique. Elle est plus généralement associée aux activités à forte sollicitation mentale, émotionnelle et affective, aux postes à responsabilités ou encore lorsque les objectifs sont difficiles, voire irréalisables. Les personnes à risques sont notamment celles qui s’investissent beaucoup dans leur travail, associant la course à la performance et au dépassement de soi, particulièrement appréciés dans notre société. Une nouvelle catégorie de personnes à risque émerge : les aidants familiaux. (La santé des aidants – I-DEpendance.fr
(La santé des aidants – I-DEpendance.fr
www.i-dependance.fr/Etre-Aide/Mes-actualites/…/la-sante-des-aidants)
Symptômes :
Irritabilité, perte d’énergie, insomnie, impatience, manque de motivation, d’attention, colère, incapacité à faire face aux tensions, à la pression. Certaines victimes ressentent également des douleurs variées (rhume, maux de ventre, courbatures…). Au niveau psychologique, on note une perte d’estime de soi, un état de tristesse et d’anxiété.
Source : Burn-out : 3, 2 millions de Français concernés – Journal des …www.journaldesfemmes.com › Société › Insolite
L’évolution du Burn Out :
On connait trois phases à l’évolution du Burn-Out :
La phase alarme :
Les symptômes du stress apparaissent; troubles du sommeil, fatigue accrue, palpitations fréquentes, tremblements, maux de tête, souffle court, pression artérielle en hausse, tensions musculaires, spasmes au niveau du ventre, douleurs au dos et raideurs matinales.
La phase de résistance :
Le corps s’adapte et résiste aux symptômes cités plus haut
La phase d’épuisement :
Une exposition continue au stress conduit à la phase de rupture ou d’épuisement. Les symptômes réapparaissent mais sont maintenant incontrôlables. La personne victime de Burn-Out devient non fonctionnelle et constamment sujette aux inquiétudes
Ne pas confondre dépression et Burn-Out. La maladie de la dépression, (voir « Dépression – Inserm www.inserm.fr/thematiques/neurosciences…psychiatrie) ne conduit pas à un Burn-Out. En revanche, le Burn-Out peut conduire à des états dépressifs. Si ceux-ci peuvent être soulagés par des antidépresseurs et l’anxiété par des anxiolytiques, ils ne suffisent pas pour se sortir d’un Burn-out. Ces médicaments sont seulement un support temporaire pour faciliter la recherche de vraies solutions.
De récentes études scientifiques menées par le Centre d’études sur le stress humain ont permis de mieux comprendre les différences entre la dépression et le Burn-Out. En étudiant la production de cortisol, on s’est rendu compte que les personnes dépressives produisaient trop de cette hormone, alors que celles atteintes de Burn-Out n’en produisaient pas assez. Cette hormone interagit sur les changements affectant les autres hormones, elle a la spécificité d’arriver jusqu’au cerveau rapidement, affectant la zone qui gère l’apprentissage et la mémoire. Sur le long terme, cela modifie considérablement les capacités de l’individu.
« La vraie solution au Burn-Out exige des changements profonds dans les attitudes envers soi-même. Pour arriver à cet épuisement physique et psychique majeur, il faut avoir énormément tendance à ignorer ses limites et ses besoins. La personne qui est ainsi portée à sacrifier son bien-être et à abuser de ses forces ne peut facilement corriger cette tendance. Le Burn-Out n’est pas un état qui disparaît tout simplement avec le temps ou le repos. Il est la manifestation d’un déséquilibre profond dans notre façon de vivre, notre identité et notre valeur personnelle. » redpsy.com
Types de personnalités à risque:
Certains types de personnalités sont plus susceptibles de déclencher un Burn-Out. Ainsi, les personnes qui lient l’estime de soi aux performances professionnelles, ou encore les personnes qui n’ont pas d’autres centres d’intérêts que leur travail, sont plus enclines à développer ce syndrome d’épuisement professionnel.
Signes avant-coureurs : douleurs généralisées, manque d’attention, insomnie, irritabilité, impatience, un état d’épuisement général (physique et psychologique) et surtout le manque de motivation.
Concrètement le sujet perd le goût du travail, il souffre de plusieurs problèmes de santé tels que des maux de tête, de dos, d’estomac….il devient colérique, il réagit exagérément et les relations sociales et personnelles se détériorent. Au travail, le rendement et la productivité dégringolent.
Dans le contexte actuel, personne n’est à l’abri d’un Burn-Out. Cependant, notre pratique de psychologue nous permet de distinguer trois traits de personnalités dont au moins deux sont présents chez les sujets atteints par cette maladie :
– Ceux qui répriment l’agressivité et la retournent contre elles-mêmes ;
– Les sujets anxieux dits « de nature » ;
– La faible estime de soi, la fragilité narcissique : trait de personnalité « le plus prédictif d’une grande réactivité au stress ». Formée très tôt durant l’enfance, cette caractéristique donne le sentiment de ne jamais maîtriser les situations… ce qui induit logiquement une certaine dose de stress ! Le Dr Jens Pruessner (Université McGill de Montréal) aurait ainsi démontré que, « lorsqu’on expose des participants à un stress de laboratoire, le trait qui déterminera le mieux ce qui va réagir ou non à la condition stressante par une production d’hormones de stress est l’estime de soi. »
Ces personnes sont souvent indifférentes aux compliments, ayant l’impression qu’elles ne les méritent pas. Elles ont l’émotionnel à fleur de peau et pleurent facilement devant un film ou une scène dramatique.
En fait, Ces émotions sont la manifestation de besoins importants. En les écoutant, on découvre ce message universel :
le besoin d’être aimé, non pas pour sa performance, mais pour ce qu’on est.
Le besoin d’amour « gratuit », d’amour qui ne découle pas de nos succès, mais qui s’adresse à ce que nous sommes, à notre existence elle-même.
Nous constatons qu’un simple arrêt de travail, du repos et la prise de médicaments ne suffisent pas à soigner un Burn-Out. Pour cela, Il faut un changement radical de perspective.
J’ai découvert une analyse de ce besoin d’amour dans le livre de Pascal Ide :
« Le burn-out, une maladie du don : le comprendre, le reconnaître, le traiter » (2015, éditions Emmanuel et Quasar).
« Le burn-out, tout le monde en a entendu parler et sait qu’il se manifeste par l’épuisement. Mais tout le monde ne connaît pas ses deux autres signes : la dépersonnalisation et la diminution de l’accomplissement personnel ».
– Les chercheurs ont montré que cette maladie moderne touche particulièrement les personnes généreuses (soignants, éducateurs, prêtres, etc.). Est-ce à dire que pour éviter le Burn-Out, il faudrait renoncer à aider les autres ?
Se fondant sur de nombreuses études et sur son expérience d’accompagnement, Pascal Ide donne d’abord des clés précises pour comprendre et reconnaître le Burn-Out. Il élabore ensuite une dynamique du don en trois temps – recevoir, s’approprier, donner – et propose des moyens et des exercices concrets pour guérir de cette « maladie du don » qui nous guette tous. Et s’il s’agissait non pas de moins donner, mais de mieux donner ? – Quatrième de couverture du livre. Editions Quasar-Emmanuel 2015
Mon expérience auprès de nombreuses personnes touchées par le Burn-Out m’amène à valider l’hypothèse de Pascal Ide. En effet, c’est bien une forme d’amour que la personne recherche dans sa façon de se donner à corps perdu dans le travail. Lorsqu’elle a l’impression de ne pas recevoir suffisamment en retour, elle retourne sa rancœur contre elle-même.
Le secret du don résiderait-il dans le fait de ne rien attendre en retour? Quel paradoxe de devoir donner sans exiger en retour et d’avoir besoin de recevoir… Pascal Ide suggère le « passage du don initiative au don réponse ». Il nomme cela « la conversion du don ». Il explique dans son ouvrage que tant que nous croyons être à la source du don, (le don initiative), nous courons le risque de nous épuiser et de devenir amers. Quand nous comprenons que notre don est une réponse, nous donnons par surabondance et par gratitude. « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10,8) dit Jésus à ses disciples. L’auteur conseille de pratiquer la gratitude vis-à-vis des 1001 petites choses que la vie nous propose : un sourire, une fleur, un geste amical… Cela suppose de suspendre un instant notre fuite en avant, d’apprendre à se poser, à respirer. Les chercheurs ont d’ailleurs démontré que l’exercice de la louange et de la gratitude sont les attitudes les plus bénéfiques pour le corps et pour le psychisme, plus encore que l’amour et le pardon. (Voir le dossier spécial « Donner avec justesse » sur le n°3675 de l’hebdomadaire « la Vie »).
Témoignages :
« Lorsque j’ai décidé de changer de voie professionnelle, j’ai réalisé que pour la première fois de ma vie, je cessais consciemment de porter mon attention sur ce qui ne me convenait plus et j’agissais au contraire dans le sens de ce qui m’inspirait.
J’ai alors vraiment compris la nécessité d’arrêter de mettre trop d’énergie sur ce qui ne me faisait plus vibrer. Et au contraire je sentais les bienfaits de porter mon attention sur mes nouvelles perspectives professionnelles.
Pour ma part, il s’agissait d’une question de vie ou de mort. Soit je continuais à alimenter ce qui ne nourrissait plus mon âme et j’allais mourir, soit je me consacrais à ma lumière et j’allais renaître. » Caroline Faget http://lapressegalactique.com
« Avec la perte de mon père, je perdais tous mes repères. Ma vie trépidante de mère de famille et de directrice de la communication dans un grand groupe bascula d’un seul coup. Quel était le sens de cette vie si, au bout, la mort engloutissait tout? Face à la perte irrémédiable de cet homme que j’estimais tant, la question de mon identité s’est peu à peu imposée : qui étais-je profondément? Tout ce que j’avais accompli jusqu’alors ma correspondait-il vraiment? Ou bien m’étais-je confrontée à un modèle, à des valeurs comme un bon petit soldat? Tout un travail d’introspection s’en suivit, dans la solitude »
Extrait du livre de Françoise Evenou « La rencontre » aux éditions Nouvelle Cité : récit d’une conversion où l’auteur témoigne d’une crise existentielle qui lui a permit de revisiter complètement son mode de vie et de relier cheminement humain et spirituel.
Je constate une similitude dans toutes ces expériences de transformation avec celles des personnes ayant vécu une EMI, un éveil psycho-spirituel, un deuil massif, ou s’étant sorti d’une très grave maladie ou d’un accident qui les a conduits à frôler la mort. Les priorités changent. Plusieurs personnes qui ont souffert de Burn-Out sévère considèrent, après coup, qu’il s’agit vraiment d’une étape cruciale de leur vie. L’ampleur des changements rendus nécessaires par cette grave maladie en font souvent une crise salutaire.
D’aucuns y voient un vécu initiatique, un chemin de transformation difficile mais bénéfique. « Il amène l’individu à découvrir au dedans de lui un aspect inconnu de sa personne, vers un « renouveau », parfois exprimé comme une « renaissance » » Walter Burkert, Les cultes à Mystères dans l’antiquité, 2003.
Dans son acception ancienne, l’initiation a un sens moins profane, souvent marqué par un rite, ou des symboles, censés provoquer un éveil spirituel et une autre vision du monde.
D’ailleurs, la symbolique du Phénix dans ce syndrome Burn-Out me semble particulièrement pertinente. Symbole de la Résurrection, le Phénix renvoie au feu qui représente l’action fécondante, la purification et la régénération.
L’ancien brulé, purifié, donne vie au nouveau. Une nouvelle façon de vivre plus proche de ce que l’on est vraiment ; le retour à la curiosité de l’enfant intérieur, l’ouverture à une conscience holistique, spirituelle de la Vie dans son sens large.
La psychothérapie amène le sujet à prendre en compte ses besoins et ses limites, à mieux se connaitre et se respecter. Ce travail s’associe bien souvent à un développement personnel plus global : vison « Ecologique », nouvelle hygiène de vie, pratique d’une activité créatrice et/ou sportive ; yoga, méditation, tai-chi chuan, marches dans la nature, etc. L’expérience de la transcendance ouvre à une autre dimension au Soi et au monde ; le vécu éprouvant est alors un apprentissage riche de sens et de découvertes.
De plus en plus de personnes s’ouvrent à des forces subtiles, énergétiques qui transforment et enrichissent la vie. A ce titre, le livre de Nadia Guiny est remarquable :
« Le pépin et les pépites » ou, « Comment faire du burn-out une chance! » 2015 ; éditions La Providence.
Alors n’attendez pas avant de sombrer dans le Burn-Out ; mettez-vous sur pause, le temps de réajuster vos priorités. Et si vous faites partie des plus de 3 millions de français qui en sont atteints, faites-vous aider pour que cette étape initiatique vous conduise à une vie meilleure.
Techniques pour gérer son stress :
INITIATION A LA MEDITATION | Patricia Serin www.serin–patricia.com/archives/2528. Besoin de calme, de paix intérieure ; se ressourcer, être davantage serein, présent à soi et aux autres…
Burn-out : 3,2 millions de français concernés | Patricia Serin www.serin–patricia.com/archives/1839. – Plus de 3 millions d’actifs ont un risque élevé de faire un « burn–out », selon une étude du cabinet Technologia
Rester zen aux examens | Patricia Serin. www.serin–patricia.com/archives/1507. Les origines et le mécanismes du stress : cliquer sur ce lien pour … hiérarchisez votre plan de travail, établissez des priorités selon les matières
Gestion du stress | Patricia Serin. www.serin–patricia.com/gestiondustress. SANS STRESS, IL N’Y AURAIT PAS DE VIE ». Cette affirmation de Hans Selye repose sur toute une vie d’étude de ce phénomène. Ce physicien et endocrinologue autrichien installé au Canada, a défini le stress dans les années 50 comme un « syndrome général d’adaptation de l’organisme face à l’agression d’agents extérieurs ». – See more at: http://www.serin-patricia.com/gestiondustress#sthash.ijAD7oQE.dpuf
Patricia Serin,
Psychologue-Psychothérapeute
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