La Journée mondiale de sensibilisation du 29 octobre 2012 signée « AVC, agir vite c’est important » a pour objectif de faire connaître les signes d’alerte et la conduite à tenir dès leur apparition.
Le nombre de personnes atteintes en France est estimé à 500 000 tandis que celui des nouveaux cas annuels est évalué à 150 000. Tabagisme, sédentarité, stress, surpoids et obésité : autant de facteurs de risques de maladies cardiovasculaires susceptibles d’entraîner un AVC.
Selon l’association France AVC, après un accident vasculaire cérébral, un patient sur cinq décède dans le mois qui suit, trois survivants sur quatre conservent des séquelles définitives, un sur quatre ne reprendra pas d’activité professionnelle.
L’attaque se caractérise par :
- un engourdissement ou une paralysie partielle du visage : impossibilité de sourire, la lèvre est tombante d’un côté ;
- une perte de force ou un engourdissement du membre supérieur (impossibilité de lever le bras) ;
- une difficulté soudaine à parler et à se faire comprendre ; un trouble de la parole : difficulté à parler ou à répéter une phrase ;
- une difficulté à comprendre son interlocuteur ;
- un engourdissement ou une faiblesse de la jambe ;
- une perte soudaine de l’équilibre : instabilité en marchant, comme en cas d’ivresse ;
- un mal de tête intense, brutal et inhabituel ;
- un problème de vision, même temporaire : perte de la vue d’un œil ou vision double.
Si vous ressentez l’un de ces signes, même s’il se manifeste de façon transitoire, n’attendez surtout pas pour composer le 15.
Important : ne raccrochez pas avant que votre interlocuteur du Samu ne vous le demande. Le médecin du Samu peut avoir besoin d’autres renseignements ou peut vous donner des directives, par exemple sur les gestes à pratiquer dans l’attente de l’équipe médicale mobile. Le Samu se chargera également de prévenir le service d’accueil de l’hôpital.
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