« J’ai reçu il y a peu de temps une lettre d’une patiente décrivant la transformation nécessaire en termes simples mais pertinents. Voici ce qu’elle dit : ‘Du mal il m’est sorti beaucoup de bien. En demeurant calme, en ne réprimant rien, en étant attentive, et, ce qui va avec le reste, en acceptant la réalité — les choses comme elles sont et non comme je voudrais qu’elles soient —, il m’est venu des connaissances singulières, et aussi des pouvoirs singuliers, tels que je n’aurais jamais pu me l’imaginer auparavant.
Je pensais toujours que si l’on acceptait les choses, les choses nous dominaient d’une façon ou d’une autre; mais en réalité il n’est est rien, c’est seulement en les accueillant qu’on peut fixer sa position par rapport à elles. Désormais je jouerai donc le jeu de la vie en acceptant ce que la journée et la vie m’apportent à tout instant, bien et mal, soleil et ombre qui alternent d’ailleurs constamment, et en même temps j’accepte aussi mon être propre avec ce qu’il a de positif et de négatif, et tout devient plus vivant. Que j’étais donc sotte ! Et comme je voulais obliger toutes choses à aller à mon idée ! »
— CG Jung

Sur le rêve et les associations libres
http://www.cgjung.net/oeuvre/textes/reves/limite.htm

Seules les images et les idées qui font manifestement partie du rêve doivent être utilisées pour son interprétation. Le rêve porte en lui-même ses limites.
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