Ce qui se passe dans votre corps lorsque vous arrêtez de fumer
Que vous fumiez depuis 30 jours ou 30 ans, votre corps PEUT se débarrasser
de toutes les toxines que vous avez inhalées et qui se sont accumulées dans vos organes.
Arrêtez maintenant. Il n’est pas nécessaire d’attendre un moment où vous
serez plus « prêt ». Maintenant, c’est le bon moment. Et ainsi :
- dans 20 minutes, votre pression sanguine sera redevenue
normale ; - dans 8 heures, le taux de monoxyde de carbone dans votre
sang (un poison dangereux), aura diminué de moitié, et votre niveau d’oxygène
sera redevenu normal ; - dans 48 heures, votre risque d’attaque cardiaque aura
diminué. Toute trace de nicotine aura disparu de votre corps. Votre odorat et
votre goût redeviendront normaux ; - dans 72 heures, vos bronches se relâcheront, et votre
niveau d’énergie augmentera ; - dans 2 semaines, votre circulation sanguine s’accélèrera,
et continuera à s’améliorer pendant les 10 prochaines semaines ; - dans 3 à 9 mois, votre toux, vos éternuements et vos
problèmes respiratoires se dissiperont, tandis que la capacité de vos poumons
augmentera de 10 % ; - dans 1 an, votre risque d’infarctus (attaque
cardiaque) aura baissé de moitié ; - dans 5 ans, votre risque d’AVC (attaque cérébrale)
sera redevenu identique à celui d’un non-fumeur ; - dans 10 ans, votre risque de cancer du poumon sera
redevenu identique à celui d’un non-fumeur ; - dans 15 ans, votre risque d’infarctus sera redevenu
identique à celui d’un non-fumeur.
Enrichissez-vous ! Arrêter de fumer vous permettra de vous enrichir,
puisque vous mettrez de côté le budget que vous consacriez au tabac, ou plutôt, à payer les taxes sur le tabac, qui représentent 80 % du prix d’un paquet de cigarettes.
Il faut rappeler en effet que ce sont les États qui ont encouragé les
populations à fumer.
En France, la consommation de tabac ne devint massive que lorsque le
gouvernement eut la brillante idée de distribuer gratuitement du tabac gris aux soldats de la troupe pendant la Première Guerre mondiale. (1)
Quand la guerre fut finie, il créa la SEITA, ou « service d’exploitation industrielle des tabacs et allumettes », et lui accorda en 1926 un lucratif monopole, afin de financer les emprunts d’Etat. (2)
C’est ainsi que de nombreux hommes sont alors devenus accrocs à la cigarette. La SEITA engrangea donc, pour le compte de l’Etat, des bénéfices à faire rêver Ali-Baba : la production de cigarettes passa de 10 milliards d’unités en 1923 à 19 milliards en 1940, à 86 milliards en 1980.
Entre temps, en effet, le gouvernement américain s’en était mêlé : à l’occasion de la Seconde Guerre mondiale et des guerres qui suivirent (Corée, Vietnam, Afghanistan…), il envoya ses soldats dans le monde entier toujours accompagnés de cargaisons de cigarettes américaines qui devinrent un symbole de la liberté (!). La consommation de cigarettes devint un phénomène mondial.
En 1980 toutefois, les gouvernements s’aperçurent que les sommes folles qu’ils récupéraient grâce aux taxes sur les cigarettes se trouvaient très nettement entamées par la prise en charge du cancer du poumon, des infarctus et autres décès précoces causés par la cigarette. (Notez que j’ai bien écrit « prise en charge » et non pas « traitement », le cancer du poumon se soldant par la mort du patient dans 85 % des cas, à l’horizon de 5 ans). Au milieu des années 1960, le lien de causalité entre le tabagisme et le
cancer du poumon avait été établi avec certitude. (3) La facture s’avérait
énorme, dépassant largement les bénéfices, pourtant mirobolants, de la
SEITA !
Sources : Santé Nature Innovation, août 2013
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